Développement durable : l’invité surprise de la crise

Publié le par Roland BRANQUART



La crise financière que traverse le monde actuellement incite à une plus grande régulation et à une moralisation des marchés et des pratiques financières. Au coeur des mesures à venir, figurent des règles éthiques édictées par la communauté internationale et désormais impatiemment attendues d’elle par les peuples, que de nombreuses voix appellent de leurs vœux.
Mais cette crise, génératrice d’une récession économique que l’on espère courte, va aussi inciter les dirigeants des États comme ceux des entreprises à rechercher dans leur gestion de nombreux gisements de valeur ajoutée et de nouveaux gains de productivité, ainsi qu’une meilleure maîtrise de leurs coûts d’exploitation. C’est pourquoi le développement durable se veut aujourd’hui l’invité surprise de la crise.
S’il suffisait d’un exemple, je retiendrais celui-ci, auquel Henri KEMPF  le 15 octobre consacrait un article dans « le Monde » au pessimisme à mes yeux infondé : l’efficacité énergétique.
Entreprises et gouvernements locaux, quelles que soient les fluctuations du prix du baril de pétrole ont compris que l’efficacité énergétique, c’est-à-dire la recherche des moyens de limitation de la consommation d’énergie par des pratiques responsables, allait constituer une des clés d’accès à la sécurité énergétique.
La R&D conduisant à l’innovation technologique grâce à l’ingénierie du développement durable au service de la conception de nombreux produits et services éco-conçus est déjà pour certaines sociétés une voie du progrès explorée et prometteuse.

La recherche d’une performance accrue dans la mise en œuvre  des services publics dispensés par les collectivités locales ou, pour leur compte, par des entreprises délégataires, devient dans le contexte économique et financier actuel, encore plus nécessaire.
C’est pourquoi les métiers de l’ingénierie du développement durable et ceux de l’évaluation des stratégies de DD deviennent et deviendront progressivement essentiels, en ce qu’ils fourniront aux organisations privées et publiques les outils et solutions destinés à assurer l’allocation des ressources la plus respectueuse d’un développement industriel comme d’un développement urbain durable, par conséquent comme économe  en énergie et en matières premières.
Plus que jamais, ces métiers tels que les pratique Arcet Notation et Zeph conseil ont de l’avenir.

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